La taxe d’aménagement, perçue lors de la construction ou de l’agrandissement d’un bâtiment, est un levier fiscal essentiel pour le financement des équipements publics. En 2025, une réforme majeure modifie ses modalités de perception, avec des ajustements qui impactent directement les porteurs de projets immobiliers et les collectivités locales.
Quelles sont les nouvelles règles et quels changements prévoir ? Décryptage de cette évolution fiscale.
Face aux préoccupations des élus locaux quant aux retards dans l’émission des avis de taxe, le gouvernement a annoncé des mesures correctives visant à accélérer le processus de perception.
Dès octobre 2025, les premiers acomptes ont été émis en priorité pour les permis de construire portant sur des surfaces supérieures à 5 000 m². Cette démarche vise à limiter les retards et à sécuriser les recettes des collectivités locales, qui dépendent largement de cette taxe pour financer leurs infrastructures publiques.
Cependant, au-delà de ces mesures d’urgence, une refonte plus large du mode de paiement de la taxe d’aménagement entre en vigueur dès septembre 2025.
À compter du 1ᵉʳ septembre 2025, la taxe d’aménagement ne sera plus fractionnée en deux versements pour les montants supérieurs à 1 500 €.
Nouvelle règle :
Le paiement devra être effectué en une seule fois, un an après la délivrance de l’autorisation d’urbanisme (permis de construire ou déclaration préalable).
Ce qui change :
Jusqu’à présent, la taxe était payable en deux échéances lorsque son montant dépassait 1 500 €.
Avec la réforme, les redevables devront s’acquitter de la totalité de la somme en un seul paiement, ce qui modifie la gestion budgétaire des porteurs de projets.
Les objectifs affichés par le gouvernement sont clairs :
Toutefois, cette nouvelle règle implique une adaptation pour les porteurs de projets.
Pour les entreprises du BTP, promoteurs et particuliers ayant un projet de construction ou d’agrandissement, cette réforme a plusieurs implications :
À noter :
Le taux de la taxe d’aménagement reste fixé par les collectivités locales, ce qui signifie qu’il peut varier d’une commune à l’autre. Il est donc essentiel de bien se renseigner sur les tarifs applicables avant de lancer un projet.
La réforme de la perception de la taxe d’aménagement vise une meilleure organisation des recettes fiscales locales, mais peut représenter un défi financier pour les redevables, qui devront s’adapter à ce nouveau mode de paiement.
Chez Fiscallia, nous accompagnons les porteurs de projets dans l’optimisation et la gestion de leurs obligations fiscales.
Vous avez un projet de construction et souhaitez mieux anticiper la taxe d’aménagement ? Nos experts sont là pour vous conseiller !
Que pensez-vous de cette réforme ? Une simplification bienvenue ou une contrainte supplémentaire ? Partagez votre avis en commentaire !